Sortir du mode sans échec sous Windows 11 peut parfois ressembler à essayer de réveiller un ordinateur récalcitrant qui refuse de quitter son petit repaire. Si votre PC a commencé à mal fonctionner après une mise à jour de pilote ou un plantage, le mode sans échec s’est peut-être activé automatiquement. La bonne nouvelle, c’est qu’il est généralement simple de revenir à la normale, mais il faut savoir que Windows complique parfois inutilement la tâche. Ce guide présente quelques méthodes éprouvées, dont la méthode classique via les Paramètres et une astuce de récupération intégrée. Si cela vous semble compliqué, pas d’inquiétude : il suffit généralement de quelques redémarrages et de vérifier que vos paramètres de démarrage sont rétablis.
Comment quitter le mode sans échec dans Windows 11
Méthode 1 : Utiliser les paramètres pour redémarrer normalement
C’est la méthode la plus conviviale si Windows est encore suffisamment réactif pour naviguer manuellement. Si le mode sans échec est bloqué ou si vous ne parvenez pas à accéder aux menus de récupération, cette méthode pourrait ne pas fonctionner, mais il est conseillé de l’essayer au préalable.
- Ouvrez le menu Démarrer et cliquez sur Paramètres.
- Accédez à Système, puis choisissez Récupération.
- Recherchez la section Démarrage avancé. Vous y trouverez un bouton ou un lien indiquant « Redémarrer maintenant ». Cliquez dessus.
- Après le redémarrage du système, sélectionnez Dépannage > Options avancées.
- Sélectionnez Paramètres de démarrage et cliquez sur Redémarrer.
- Lorsque la liste apparaît, appuyez sur la touche correspondant au démarrage normal, généralement F5ou 5.
Tout cela permet à Windows de savoir que vous êtes prêt à quitter le mode sans échec. Généralement, après ce dernier redémarrage, Windows démarre correctement, sans bannière de mode sans échec ni fonctionnalités limitées. Gardez simplement à l’esprit que sur certaines configurations, la première tentative peut échouer ; si le problème persiste, réessayez. Pour certains, un arrêt complet suivi d’un redémarrage peut également faire l’affaire.
Méthode 2 : démarrer via l’invite de commande ou PowerShell
Tout le monde n’est pas fan de la ligne de commande, mais si la méthode ci-dessus ne fonctionne pas ou si Windows ne parvient même pas à accéder correctement aux Paramètres, cette solution de secours est fiable. Elle indique explicitement à Windows de réinitialiser ses options de démarrage.
- Ouvrez la recherche ou appuyez sur Win + S et tapez
cmd
ouPowerShell
. - Faites un clic droit sur l’application et choisissez « Exécuter en tant qu’administrateur ». Windows doit bien sûr être plus exigeant sur les autorisations.
- Tapez cette commande et appuyez sur Enter:
bcdedit /deletevalue {current} safeboot
- Si l’opération réussit, redémarrez votre PC en appuyant sur Arrêter ou Redémarrer.
- Cela devrait indiquer à Windows de démarrer normalement au prochain démarrage. Si vous retournez constamment en mode sans échec, vérifiez que la commande a été correctement exécutée.
Remarque : si la commande ne fonctionne pas, vous devrez peut-être désactiver le démarrage sans échec dans la configuration de démarrage de votre système (BIOS ou UEFI), ou vérifier les entrées de démarrage persistantes. Dans la plupart des cas, cette simple commande suffit.
Que se passe-t-il si le mode sans échec revient sans cesse ?
Si, malgré toutes vos actions, Windows redémarre sans cesse en mode sans échec, il peut s’agir d’un problème sous-jacent, comme des fichiers système corrompus ou une configuration de démarrage incorrecte. Une vérification des fichiers système via sfc /scannow
une invite de commande avec élévation de privilèges peut résoudre le problème. Si le problème persiste, envisagez de démarrer depuis un lecteur de récupération et de restaurer votre système à un état antérieur.
Honnêtement, c’est un peu agaçant que Windows passe parfois en mode sans échec, surtout après des plantages ou des mises à jour. Mais une fois ces étapes maîtrisées, le retour à la normale est facile. L’essentiel est de savoir sur quels boutons appuyer et quand la ligne de commande peut sauver la situation.